Nombreux sont les types d’assurances qui existent dans la vie quotidienne et la vie professionnelle ; mais parmi ceux-ci l’assurance automobile est une impérative dès qu’on possède un véhicule à moteur. Que ce soit pour une voiture de société, une voiture à usage personnel ou encore une voiture de location, la souscription d’un contrat de garantie auto est obligatoire. Mais encore, un cas particulier se présente, à savoir celui d’une conduite accompagnée. Nécessite-t-elle une assurance ? Et si oui, laquelle ?
Un contrat particulier pour une conduite accompagnée ?
Avec le système de conduite imposé dans le pays depuis longtemps, il est possible pour une jeune personne âgée de 15 ans de conduire une voiture, en étant obligatoirement accompagnée. C’est comme une sorte d’initiation à la conduite. Mais en différence de l’assurance auto classique, une telle conduite nécessite un surplus de garantie. Et étant donné que tout véhicule est impérativement régit par un contrat d’assurance, il est tout à fait faisable pour l’assuré de faire appel à sa mutuelle pour que cette dernière procède à une extension dudit contrat. Ce qui signifie qu’on n’est pas tenu de souscrire une nouvelle assurance mais que celle en cours peut être révisée, afin d’élargir les garanties offertes. Bien sûr, une surprime pourrait être exigée par certaines agences. Par ailleurs, en cas d’assurance au tiers, il est conseillé d’opter pour une toute autre formule tous risques, pour être certain de disposer d’une garantie assez complète.
Comment est-elle mise en jeu ?
Selon la loi relative à la conduite accompagnée, l’apprenti doit effectuer un kilométrage s’évaluant à 3.000 km dans l’espace de 3 ans. Et si durant cette période, d’éventuels sinistres se produisent, c’est là que les garanties y afférentes sont mises en jeu. Par contre, il est à noter que ce sont les points du permis de l’accompagnateur qui se verront diminuer en cas de faute d’imprudence ; même si la compagnie d’assurance réparera les dommages causés à autrui. Aussi, le bonus-malus de ce dernier sera de même impacté si le jeune conducteur est déclaré fautif intentionné dans l’accident.
Les avantages procurés par cette assurance
Si la mutuelle n’est pas avisée par la situation, l’assuré ne pourra en aucun cas prétendre à une indemnisation de la part de celle-ci en cas de sinistre. Mais ce n’est pas la seule raison pour conclure une telle assurance. Suite à l’obtention du permis par le jeune conducteur, il bénéficiera d’une diminution de la surprime. Sans oublier qu’il a une forte chance de positiver l’état de son bonus-malus avec un risque minime d’accident.